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Notre équipe est à votre écoute et est à votre disposition pour discuter du projet.
Vous pouvez contacter les membres de Calycé impliqués dans la projet via le formulaire ci-contre.
Nous vous répondrons sous les meilleurs délais.

QUESTIONS FRÉQUENTES SUR LE PROJET

Le projet éolien d’Epinoy s’inscrit dans une démarche de développement durable du territoire. Il a été développé par Calycé dont le siège social est situé à Vitry-la-Ville. Agriculteurs du secteur, nous connaissons les contraintes locales et resterons votre interlocuteur pendant toutes les étapes du projet. Suite à la COP21 et aux accords de Paris, la France s’est engagée à augmenter la part d’énergies renouvelables dans son mix énergétique, et ainsi rattraper son retard sur ses voisins européens. De par sa production d’électricité 100% renouvelable, ce projet répond aux objectifs portés par le gouvernement à travers la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), qui a pour l’ambition doubler le parc éolien français d’ici 2028 et, ainsi, de passer de 17 GW en 2020 à 35 GW de puissance installée en 2028. Le département de la Marne fait partie des départements éligibles à l’installation de nouveaux projets grâce à la surface disponible pour développer ce projet. De plus, le gisement favorable, la distance aux habitations et l’absence de contraintes techniques rédhibitoires sont autant d’éléments qui viennent nous assurer de la qualité de la zone étudiée et de la bonne faisabilité du projet.

Plus récemment, la relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (EnR) a été promulguée le 10 mars 2023 avec pour objectif d’accélérer de concilier l’amélioration de l’acceptabilité locale avec l’accélération du déploiement des EnR. Cette loi à 4 objectifs principaux :

  • Planifier les projets d’énergies renouvelables à travers l’introduction des « zones d’accélération ». Ce dispositif de planification territoriale des énergies renouvelables a été pensé pour faciliter l’approbation locale des projets et assurer leur meilleur équilibre dans les territoires. Ces zones sont à l’initiative des conseils municipaux et seront arrêtés à l’échelle du département par le référent préfectoral. Dans ces « zones d’accélération », les projets d’énergies renouvelables pourront par exemple bénéficier de délais d’instruction réduits ou d’avantages dans les procédures d’appels d’offres. Ce processus devra être renouvelé tous les cinq ans. À partir du 31 décembre 2027, les zones d’accélération devront contribuer à atteindre les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ;
  • Simplifier les procédures environnementales et réduire la durée d’instruction des projets en reconnaissant la Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur (RIIPM) pour certains projets d’énergies renouvelables, leurs ouvrages de raccordement et de stockage ;
  • Mobiliser davantage de foncier pour les EnR en prenant en compte les contraintes existantes ;
  • Mieux partager la valeur des énergies renouvelables à travers un nouveau mécanisme de redistribution : les lauréats d’appel d’offres d’énergies renouvelables devront participer au financement des projets « verts » des communes et des intercommunalités d’implantation (rénovation et efficacité énergétiques, mobilités durables …) ou à des projets de protection de la biodiversité de l’Office français de la biodiversité.

Le dossier sera déposé début 2024 à la préfecture de la Marne. Le Préfet, après avoir consulté les différents services instructeurs, prendra la décision finale.

Pour la grande majorité, les retombées locales prennent la forme d’un impôt dépendant de la puissance nominale installée, et qui est reversée chaque année pendant toute la durée d’exploitation du parc éolien (au moins 30 ans). Cette taxe est reversée aux communes d’implantation, à l’intercommunalité ainsi qu’au département. A ce jour, le modèle pressenti est de type Vestas V150 pour le projet d’Epinoy, dont la puissance unitaire est 6MW. Ce modèle est le plus adapté au site d’un point de vue technique, et permettra par ailleurs de maximiser les retombées locales compte tenu de sa puissance vis-à-vis des modèles équivalents en taille (90 MW au total).

Pour ce projet, les retombées financières du parc sont estimés à plus de 100 000 euros par éolienne et par an, réparties entre la commune d’implantation, la communauté de communes et le département. Ces retombées permettront à les communes et à l’intercommunalité de financer et de réaliser de nouveaux projets à destination des habitants.

Vous pouvez bénéficier du projet de deux façons.

De manière indirecte, les retombées financières locales allouées au département, à la communauté de communes ainsi qu’a la commune de Rhèges, vont permettre de financer des projets locaux. Si vous habitez dans le département, vous en bénéficierez.

De manière directe, vous pourrez également contribuer au financement participatif citoyen qui  sera réservé en priorité aux riverains du projet. Il s’agit d’une collecte de fonds gérée par le spécialiste ENERFIP (Enerfip.fr).

Nous organisons une campagne de porte-à-porte sur les communes du projet avant la fin des études afin d’informer les riverains du projet et de son avancée. Cette démarche ne répond pas à une obligation réglementaire. Elle vient d’une initiative de Calycé, soucieuse de vouloir co-construire les projets avec les acteurs du territoire en amont. Cette étape permettra de collecter plus d’informations sur les attentes et les perceptions des riverains sur la mise en œuvre du projet. Notre objectif est de pouvoir ensuite prendre en compte ces retours dans notre démarche de développement de projet.

La campagne de porte-à-porte a également l’objectif de mobiliser un maximum de personnes pour la permanence publique qui se tiendra peu après la campagne de porte-à-porte. Cette rencontre, organisée à l’initiative de Calycé, est un moment d’échange unique entre le développeur et le public.

Après dépôt de la demande d’autorisation , une enquête publique aura lieu et sera encadrée par un commissaire enquêteur. Celui-ci recueillera l’avis de toutes les personnes souhaitant s’exprimer sur le projet déposé et établira un rapport d’enquête afin d’éclairer l’avis du préfet.

  • L’étude écologique est réalisée par le bureau d’études ONF environnement, spécialisé dans les études de faune et flore. Le bureau d’études réalise un diagnostic écologique complet sur la zone d’étude et qui porte sur plus de 15 kilomètres autour de la zone du projet. Pour ce faire, il effectue près de 50 sorties d’observations afin de bâtir un état des lieux complet des différentes espèces et de leurs habitats pour ainsi déduire la sensibilité du site vis-à-vis de l’implantation d’éoliennes.
    L’ensemble des phases (migration prénuptiale, nidification, migration postnuptiale et hivernante) est étudié minutieusement afin d’aboutir à un inventaire complet des espèces d’oiseaux sur l’ensemble des saisons.
  • L’étude acoustique est faite par le bureau d’études DELHOM Il réalise une campagne acoustique d’un mois consistant à placer des microphones chez les riverains susceptibles d’être les plus exposés au parc. Les micros visent à mesurer le bruit avant l’installation des éoliennes pour ensuite simuler les effets du futur parc éolien.
  • L’étude paysagère est réalisée par ATER environnement. Cette étude analyse l’intégration du parc dans le paysage, notamment à travers la réalisation de nombreux photomontages. Les sites et de monuments patrimoniaux sont étudiés dans un rayon de plus de 20 kilomètres autour du projet.
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